"L'inspiration qui vient du coeur"
Textes
L'ouverture de la cage...,de Fabe Artdechti 15/09/16
Tu tiens cet oiseau entre tes mains,
Tu fais attention à ne pas le lâcher,
L'avoir te donne entière satisfaction​,
Te met dans un bonheur exaltant,
Une fougue émotionnelle,
Tu commences à y prendre goût,
À aimer chaque seconde qui passe,
Tu t'ouvres au bonheur, à la plénitude,
Laissant alors peu à peu,
Ton corps se détendre d'euphorie,
Jusqu'à ce que lentement,
Tes doigts se relaxent,
Plus aucune tension à l'horizon...
C'est alors que l'oiseau prend son envol,
Pour retrouver sa liberté,
Liberté de voler,
La joie d'exister.
Les larmes coulants alors sur ton visage,
Expriment la tristesse de perdre ce que tu avais jusqu'à maintenant pu convoiter.
Ton attachement fut bref,
La douleur dès à présent une éternité,
Mais cet oiseau aura retrouvé sa liberté,
Pour pouvoir à son tour méditer,
Sur ce que l'amour peut signifier,
Selon la place qui lui est réservé...
Le temps qui passe,de Fabe Artdechti 15/09/16
Profite de la vie,
Profite de chaque instant,
Avec ta femme, tes enfants,
Avec ta famille, tes amis,
Ne te dis pas que bosser pour un futur,
Te permettra de faire de plus belles choses,
Les plus belles choses sont les plus simples,
Le temps perdu ne pourra être regagné,
Ce temps si fragile, si précieux,
Ne le perds pas dans des choses futiles,
Alors ouvre les yeux,
Profite de la vie,
Partage ce temps avec celles et ceux que tu aimes,
Donne leur l'amour qu'ils méritent,
Sois disponible pour eux,
Oublie ces perspectives d'avenir,
Un avenir infondé, illusoire,
Vis ce qui peux l'être maintenant,
Échange la complexité contre la simplicité,
Alors, dans ton cœur, autrefois gris,
Apparaîtra le soleil, qui jadis fut au dessus des nuages,
Et tu te diras, la vie est belle, le bonheur à côté de moi,
Pourquoi avoir cherché tant ce bonheur,
Qui finalement était la, tout près de moi.
Pleure, pleure, cette vision retrouvée,
Ces instants merveilleux que maintenant tu vivras,
Et n’espéreras plus...
Les droits de l'homme, de Fabe Artdechti. 15/09/16
Un jour, la ligue des droits de l'homme fut créée,
Un jour qui marqua l'histoire...
L'histoire, mais pas le futur.
Un futur où,
L'eau n'est pas pour tout le monde,
La nourriture non plus,
Un futur où,
D'une partie de la planète à une autre,
Le paiement d'un même effort est différent,
La journée d'un enfant aussi,
Jouets d'un côté, pioche ou fil et aiguille de l'autre,
Un futur où,
Une couleur de peau entache un avenir,
Une idée devient anti-quelque-chose,
Un futur où,
L'argent est détenu par une minorité,
Mais la misère, vécue par la majorité,
Un futur où,
Être dans une loge ouvre des portes,
Être du peuple en ouvre aucune,
Un futur où,
La liberté n'est que façade,
L'esclavagisme devient moderne,
Un futur noir, contrôlé, mais ce n'est que le récit de mes pensées.
La rue, de Fabe Artdechti. 15/09/16
On naît dans le confort,
Pris par un amour fort,
Celui d'une mère qui dort,
Après tant d'efforts,
Voilà les premiers pas,
Une occasion de dégourdir le bas,
Quelques positions à plat,
Pour ensuite courir là-bas,
L'école arrive très vite,
Une chose qui ne s'évite,
Une feuille qui est écrite,
Et un crayon qui s'effrite,
Lobotomie finie,
Bonjour l'ennui,
Les employeurs m'esquivent,
Le pôle emploi m'attire,
Une femme et des enfants j'avais,
Quand le chômage est passé,
La garde me fut enlevée,
Ma femme eut bon de déménager,
L'alcool m'a trouvé,
Il ne m'a jamais quitté,
Accessible pour tous les damnés,
Ce fut mon dernier allié,
Couché dans la rue,
Je ne pense qu'aux gelures,
Abandonné de tous inconnus,
Seul mon esprit perdure,
- Papa le monsieur dort?
- Ecarte toi, ne le regarde pas! Il a choisi cette vie par paresse.
La lumière est si claire,
La chaleur est si belle,
Les soucis disparaissent,
Le paradis n'était pas sur terre.
Résignation, Par Fabe Art de chti. 15/09/16
Né dans la matrice,
Pendant toutes ces années,
Un dur combat fut mené,
Dans l'espoir de tout changer,
Il a fallu se résigner,
Le bout du monde on pensait,
Un jour l'avoir touché,
Mais dans cette tentative désespérée,
La vérité s'est avérée,
Autre que ce à quoi on s’attendait,
Là où l'on pense les limites arrivées,
Se trouvent en fait, des contrées inexplorées,
Esclave tu ne pourras y aller,
Mais tes maîtres y seront perchés,
De là que tout a commencé,
Tu ne pourras les en dissuader,
Alors il faudra de là où tu es,
Essayer de profiter,
Essayer de croquer,
Le peu de libertés,
Que l'on t'a accordé,
Jusqu'à ce que la mort vienne te chercher…
Les enfants de la mer, Par Fabe Art de chti, 20/04/17
Imagine, une barque, flottant sur les vagues d'une eau turquoise,
à son bord, un petit garçon, vêtu d'un polo blanc et bleu rayé, d'un pantacourt beige,
un louveteau et un petit chaton tigré l'accompagnent,
Nous ne sommes alors pas très loin d'une plage de sable fin,
des palmiers à perte de vue, quelques rochers transportés par la mer au fil des décennies...
cette barque est robuste mais usée par le sel de l'eau,
on peut y lire sur le flan une inscription : Paradis...
Tu ne sais pas ou cette escapade te mènera, mais au final, on s'en fiche,
On est bien, reposé, laissant faire les choses sans essayer de diriger quoi que ce soit,
Le petit garçon s'amuse tant avec ses deux compagnons,
il vit, sans se soucier d'un quelconque besoin, autre que profiter.
L'insouciance qui ne devrait jamais quitter nos esprits, la gentillesse et l'amour inconditionnel qu'il reçoit.
Vous vous attendez sûrement à une fin tragique comme dans beaucoup de mes précédents récits?
Et bah non, pas cette fois ci :p
Car ce que vivent ce petit garçon et ses petits compagnons de jeu, ce sont des moments magiques dont je ne voudrait les priver pour rien au monde,
laissons les profiter de ce que nous ne pourrons jamais avoir en ce bas monde...de la tranquillité, de la sérénité,
Je vous laisse imaginer à votre guise "un futur" pour ces ptits êtres pleins de vie et de tendresse.
Bonne soirée
La loi de la nature…, Par Fabe Art de chti, 02/05/17
Il était une fois...
Un petit zèbre qui avait la foi...
La foi en un monde meilleur...
La foi en la possibilité d'un éveillement de sa propre conscience...
Jusque là, il ne voyait que souffrance...
Incompréhension sur ce que l'on essayait de lui apprendre...
Pourquoi doit-on?
Je rêve d'un monde où nous pouvons...
Un monde sans chaînes...
Sans Chaînes intellectuelles...
Sans Chaînes virtuelles...
Sans Chaînes, bien réelles...
L'illumination universelle et partagée...
Partagée équitablement et justement...
Le Lion insoumis arriva...
Il commença un débat...
Tu sais mon petit Zèbre...
Un jour tu grandiras...
Et sûrement mes griffes tu croiseras...
Cela tu ne le changeras pas...
Car la nature c'est comme ça...
Si je ne suis pas là...
L'équilibre n'est pas...
Tu vois ces hommes là-bas?
Cet équilibre ils n'ont pas...
C'est entre eux qu'ils se battent...
La cupidité ils élèvent...
L'avarice ils sèment...
Rien de bien naturel...
Si ce n'est l'esprit destructeur...
Et pourtant...
Parmi eux, il existe des être bons...
Tout comme toi mon petit zèbre
Perché de sa toute puissance, Par Fabe Art de chti , 15/05/17
Aigle perché sur son rocher, cherchait un repas pour festoyer.
Du haut de son rocher,
Rien ne pouvait lui échapper.
Crier pour manger, ses oisillons le regardaient.
Une lueur orangée, vint soudain les éclairer.
C'était un feu de forêt.
De là où ils étaient, ils n'étaient pas inquiétés par le danger.
Ça, c'était la pensée qu'ils avaient...
La lueur disparaît, la fumée est tombée,
Et vient le tour de la clarté.
La végétation a brûlé,
Les animaux l'ont quittée,
Les sols sont carbonisés​,
Le repas s'en est allé...
Bientôt plus grand chose à manger,
Car le stock est épuisé,
De là ou ils se sentaient en sécurité,
Finalement ils y finirent piégés.
La morale de cette histoire ? On peut amasser, stocker, être tout en haut et se croire à l'abri de tout. Mais en une étincelle, on peut vite retomber.
La savane des zèbres heureux…Par Fabe Art de chti, 18/07/17
Petit coucou à la famille, qui aujourd'hui protège ses cuisses,
Laissons de côté la génétique, pour la partie mystique,
Quand beaucoup de personnes n'ont pas compris,
D'autres avaient déjà créées le nid,
Il en a fallu de peu, pour commencer a devenir neuneu,
Mais heureusement pour nous, nous sommes cousins du Gnou :)
Jugé à tord pour notre atypisme, beaucoup se sont tournés vers le bouddhisme,
Aujourd'hui c'est dans le présent, qu'ils se défendent viscéralement !
Passants par l'émotion, plutôt que la soumission...
Ils resteront à tous jamais forts de leur convictions.
Papillons sortis de l'ombre…Par Fabe Art de chti, 26/07/17
C'est tout petit dans un cocon,
Que vint au monde le papillon,
D'une vibration à l'unisson,
Tous ses canaux n'étaient pas clos,
Dans cet endroit tout à l'étroit,
En grandissant il le brisa,
Chenille entourée de sa famille,
Il fallu se nourrir pour ne pas périr,
Et surtout pour grandir,
A ce stade, c'est menu salade,
Toutes les feuilles où l'on se recueuille,
Rien ne le retient,
Il est petit mais a grand appétit,
Puis il grandit,
Sans trop de soucis...
Voila le moment de reformer son cocon,
Pour ensuite enfin devenir un papillon,
Une nouvelle vie va commencer,
Cette fois ci avec beaucoup d'humilité,
Avec aussi beaucoup de beauté,
Pour pouvoir faire des envolées,
Toujours dans l'élégance et la bienveillance,
Trouver celle qui saura le combler,
Transformer ses défauts en qualités,
Savoir l'aimer et être aimé,
Pour pouvoir savourer ces moments d'intimité,
Souvent tant convoités et jalousés.
Ensuite viendra le temps de s'accoupler,
Pour nous transmettre cette beauté,
Ce beau pouvoir d'aimer,
Juste le temps d'un été,
Mais qui, pour le papillon,
Durera toute l'éternité,
Et chaque souffle qu'il aura laissé,
Aura été un instant sacré, à jamais ancré,
Dans ce que l'on peut appeler,
La réalité...